Recherche anciens du Sahara

.Je recherche des anciens de l' automitrailleuse n° 64, celle qui avait tous ses circuits blindés et qui pouvait aller sous 1.50 m d' eau, ce qui était très pratique au Sahara.

Enfin bon, je recherche tous les anciens du peloton des cinq automitrailleuses, les 49 - 58 - 64 - 72 - 79. , chefs de voiture, tireurs, pilotes et copilotes. Et des véhicules d' allègement.

Enfin bon, je recherche tous les anciens de tous les pelotons de la 4ème compagnie saharienne portée d' infanterie de marine : les quatre pelotons qui se trimbalaient en 6 X 6 Dodge, le peloton commandement et le peloton canons. 180 hommes en tout, en comptant le petit girond pondichérien du capitaine. Et notre ami martiniquais qui était notre coiffeur et dont j' ai encore oublié le nom.

Bon, je vois que personne ne répond, alors je demande juste que ceux qui se souviennent des AM à In Amguel In Ecker me le disent.

Plus sérieux encore cette fois : quelqu' un aurait-il vu les AM à Reggane ? Et si oui, les a-t-il vues s' approcher du point Zéro après les tirs. Au même titre que les blindés venus tout exprès d' allemagne pour être testés dans la tourmente avec leur équipage. Quand on dit qu' on était des cobayes et qu' il y en a qui en doutent.

Pardon, monsieur le chef, vous étiez pilote de AM 8. Vu votre pension est-ce que vous pensez qu'un conducteur d'AMI 6 peut espérer de l'état Français un petit quelque chose ?? :mdr2:
Quand même chef, vous avez de la chance d'avoir pu naviguer dans un engin blindé avec des circuits blindés et même un équipage blindé avec ça vous ne craigniez pas d'être à court de jus......N'empêche que c'était une bonne voiture, bon elle suçait beaucoup mais ça ne vous dérangeait pas trop, n'est ce pas??? Au fait, qu'est-ce qui z'avaient fait de l'AM n°69 ?
C'est quand même bizarre que vous vous souveniez du coiffeur et pas des mécanos, bon eux y z'etaient pas noirs partout, ça se comprend, et puis y puaient l'essence et l'huile brulée, pas la brillantine ROJA.

Eh oui, Alain, piloter la 69, ça ne s' invente pas. C' est quand même un honneur, surtout quand les copains de France t' écrivent en te disant que tu as le pénis ensablé.

Par contre, je n' étais pas blindé sauf ce que tu prétend.... Sauf une fois : nous étions sortis pour fair une embuscade de nuit sur une piste et le lieutenant qui était un brave gars avait porté quelques bouteilles de Mascara pour célèbrer quoi, je ne sais plus. 5 ou 6 bouteilles qui passaient de mains en mains pendant le "pique-nique". Et je me suis retrouvé en fin de bouteille, celui qui la vide. Comme la portion m' était apparue un peu réduite, je suis allé la remplir à notre géricane de vin ordinaire, comptant en boire un peu et relancer la circulation de la bouteille. Mais, en discutant, je l' ai gardée et sirotée, tout doucement, pour la finir et aller ne chercher une autre. Quand il s' est agit de monter à mon poste de pilotage, ça ne s' est pas passé tout seul. Et en arrivant à la base, il y avait une barrière quand on arrivait côté sud qui pouvait bien avoir 5 mètres de large. Là, avec mon AM qui faisait 2.80m d' empatement, je me suis appliqué à bien me centrer et j' ai pilé là. Puis je me suis avancé par millimètre, avec les copains qui eux n' avaient pas bu qui me gueulaient dans les oreilles : vas-y ça passe largement. Mais moi, j' attendais le bruit en avançant comme un escargot.
Attendez, ce n' est pas fini, arrivé dans les parkings, on m' avait guidé pour m' aligner entre les autres, mais moi, je voulais être aligné aussi en avancée. Après au moins une demi heure que les copains étaient rentrés à la piaule, ils se sont étonnés de ne pas me voir rentré et sont ressortis. Ils m' ont trouvé qui reculait et qui avançait vainement depuis une demi-heure pour aligner cette sacré 69. C' est une des seules vraie cuite que j' ai prise de mon existance. Avec celle du Super G, mais c' est encore une autre histoire.

Oui, je me joint à toi Médrano pour rameuter tout ce que la terre possède encore de militaires vivants ayant esquinté leur jeunesse sur les sites d' essai du Sahara. Appelons ensemble les marsouins de la CSPIMa, mais aussi :

les 620 & 621 ème GAS ( groupement des armes spéciales )
les sapeurs du Génie, 11ème RGS cantonnés en dehors de la base tellement ils avaient de punaises
les tringlots qui venaient nous aider à déménager les nomades
la compagnie du 2ème REI, venue nous rejoindre sur le tard
les charognards, dont un qui servait la bière au foyer du soldat, ainsi que les pilotes de l' ALAT et autres hélicos
les 50 ou 60 marins qui avaient la charge de la centrale dièsel et des installations électriques
la gendarmerie prévautale que nous escortions sur des missions éloignée et que nous assistions dans des opérations de simple police.
Et tous ceux, spécialistes des trans, des radars, de rien.
Il n' y a que les chasseurs alpins que nous n' avions pas à ma connaissance. Pas assez de neige. Marchaient trop vite.

2500 hommes normalement et 4000 pendant les tirs, de 1962 à 1967 soit surement 15000 hommes. Et quatre sur le fort homme. Bigre, on sent un courant d' air glacial. Ne serait-ce pas la camarde qui serait en train de nous compter ?

ne t'en fait pas l'ami les sahariens ne vont pas tarder à se manifester
de mon coté sur le 34 j'en ai 21 dont 14 d'in Ecker le reste c'est du reggan
il va falloir faire du porte à porte pour les informer de la situation! ! !
mais cela va se faire ! ! ! ! !cela va faire l'occasion de faire le point sur ce qu'il faisait sur place et dans qu'elle arme et permettre à certains de se retrouver apres tant d'année! ! ! !
amitiés
jeannot34

Pour les anciens de la CSPIMA, avez vous connu Bernard BRAUGE, appelé, brigadier ou brigadier-chef ( Ou margi, margi-chef) il a été à In-Amguel vers 63 ?

NON !!!
Inconnu...

Est ce que j'étais encore en train de dormir entre deux explosions atomiques ???

Possible, le lit te perdra...
mais je suis pas sur de la période où il y a été..

Ben non, j' ai beau récurer au fond de ma pensarde, je ne vois pas. Mais dans cette rubrique, si des fois un visiteur le connaissait, ce serait bien qu' il nous le branche.